Un Petit homme – Fiodor Sologoub

Aglaïa est grande. Aglaïa est grosse. Elle domine son mari qui va tenter de rétablir l’ordre qu’il croit naturel. Un haut fonctionnaire petit de corps et d’esprit dont l’obsession, réduire sa femme à sa mesure, finira par causer la perte.

Avec cette nouvelle à l’humour grinçant, l’écrivain russe Fiodor Sologoub explore les coulisses de l’humanité, ses bassesses et sa cupidité.

Tendance Négative vous invite à redécouvrir cette fable caustique dans un ouvrage à géométrie variable dont les pages et le texte rétrécissent petit à petit...  Un livre étonnant qui vous fera plisser et écarquiller les yeux.

- 84 pages
- format 11 x 18cm
- découpe sur couverture et microperforation sur rabats
- 6 formats de papier différents !

Traduction : Christine Zeytounian-Beloüs

Tendance Négative vous invite à redécouvrir cette fable caustique dans un ouvrage à géométrie variable qui vous fera tout à a fois plisser et ouvrir les yeux.

Récit sans héros, où tous les protagonistes ont leur lot de tares et de démons, où tous ploient sous les coups de l’humiliation, c’est un monde noir, sans espoir ni morale qu’a mis en mots Sologoub. Un monde tout en bassesse et petitesse, et qui pourtant ne cesse de rêver de grandeur. Cette histoire ne pouvait prendre place que dans un livre imprimé en niveaux de gris, comme autant de nuances d'une même rigidité administrative qui formate les désirs jusqu'à l'absurde. Un livre qui joue sur les déséquilibres et les correspondances entre taille réelle, importance sociale et place occupée par le texte dans un espace qui se réduit. Un livre dont les pages rétrécissent, à mesure que Saranine disparaît, et deviennent toujours plus étroites, comme l'esprit des personnages. Un livre qui semble presque disparaître entre les mains du lecteur. La matérialisation d'un système d'oppression qui comprime une société entière, et les entraîne tous dans une chute vers le néant. Jusqu'à dispar...

Traduction : Christine Zeytounian-Beloüs
Photos : Camille Cier
Graphisme : Clément Buée